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Bercée par les chants traditionnels , sacrés ou profanes de Danyel Waro,
de Gramoun Lélé ou du Rwa Kaf, KALOUNE écrit depuis l’âge de six ans et
chante depuis plus jeune encore.


Son chant, elle l’exerce dans les kabarés,cérémonies dédiées aux ancêtres
qu’officiait sa grand-mère, sa tante puis sa mère. 
Elle y côtoie d’autres chanteurs et musiciens tels que Lindigo, la famille Lélé, Destyn Maloya, parfois Danyel Waro invité par la famille. À l’époque trop petite, on ne la voit pas mais on distingue déjà une voix cristalline, pleine de dévotion.

Entre la prière, la déclamation et le chant, quelque part à la frontière de
ces différents modes d’expressions, KALOUNE construit une parole réunionnaise nouvelle, à même de conduire jusque dans les consciences d’aujourd’hui la mémoire dont son écriture est porteuse. Car cette jeune artiste est d’abord un auteur, poète abordant des thèmes comme la femme, l’histoire et la spiritualité.

 

Accompagnée d’une mbira, instrument des cérémonies de transe sacré au
Zimbabwe, elle dit sur scène sa poésie musicale qui balaye le vaste champ
de l’identité créole, et, invente une oralité contemporaine et originale. KALOUNE renoue avec ses origines africaines et s'inscrit dans un voyage expérimental, sublimant la présence de l'invisible et d'une introspection électronique moderne.

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